Anecdotes et papillons...


Bucoquelicot



Les publicitaires n'ont rien inventé 
parce que Cécile disait déjà "bler", 
il y a 8 ans, au moins, 
lorsqu'elle voulait parler de bleu et de vert... 
alors... pshittt les publicitaires !

Anecdotes :

Une collègue instit dit à un jeune : 
"Les jours de la semaine ?" 
Il répond, "edi adi edi edi endi adi anche" 
et finissant les bras en l'air. 
Sacré toi et ton sourire comme un défi !
Mais toi collègue, tu n'avais rien compris.

Les toutes dernières heures de sa vie, il était assis sur son lit,
Tout au bord, tel un pantin triste, les mains sur ses jambes, 
le regard vide, loin, ailleurs, le teint pâle, sans cheveux. 
Il n'y avait que silence. 
Moi ? J'étais assis en face de lui, et affrontait ce vide. 
Tu es mort à 14 ans.

La vie n'a pas la notion de justice. A-t-elle un sens ?
Certainement mais lequel, selon du côté du lit où on se trouve ? 
J'ai passé des heures, des jours, des mois à y penser.
Depuis, tu restera à jamais ce jeune garçon assis sur mes épaules 
à regarder les papillons s'envoler au mois de mai. 
Tu étais bien trop fatigué pour avancer et marcher. 
La vie ? 

Je me pose la question.

Mais, parfois, tout a un prix, une addition. 
Tu meurs subitement et je tombe malade. 
Une maladie de Basedow, me dit un médecin, 
certainement due et liée à un choc émotionnel.
Et puis le temps, la vie passe. 
Le papillon au fond de ma gorge, depuis, s'est apaisé 
et mon hyperthyroïdie s'est arrêtée. 
Elle s'est envolée telle un papillon du mois de mai.
Et si c'était toi qui avait agi pour me sauver ?

Je ne t'oublie pas et ne t'oublierai jamais.

La vie d'un jeune garçon de 14 ans qui s'envole 
comme ce papillon blanc du mois de mai,
c'est insupportable et c'est invivable.